Menu
 

Nouveau ! Itinéraires balade

Source image : Alain Tollebeek

 

A la (re)découverte de notre campagne pont-à-celloise !

 

S’il y a bien une chose que beaucoup d’entre nous ont redécouvert avec le confinement, c’est le plaisir de se promener dans la nature. Depuis le mois de mai, le déconfinement s’organise petit à petit. Cependant, il est fort probable que la majorité d’entre nous ne franchira pas les frontières belges ces vacances d’été.

 

Mauvaise nouvelle pour certains, nous préférons considérer cette contrainte comme une opportunité pour vous partager des itinéraires locaux de randonnées pédestres, VTT et équestres. Nous remercions chaleureusement le Groupe de Travail Réseau Lent, sans qui ce projet n’aurait pas vu le jour aussi rapidement !

 

C’est également l’occasion de mettre en lumière le tourisme local. En optant pour celui-ci, non seulement vous redécouvrez le patrimoine de proximité et vous soutenez les acteurs locaux (restaurateurs, gîtes, commerces, …), mais vous réduisez votre impact environnemental : génération de déchets et gestion négligée de ceux-ci, surconsommation des ressources naturelles, destruction des écosystèmes, émissions de gaz à effet de serre, …

 

« Le seul véritable voyage n’est pas d’aller vers d’autres paysages, mais d’avoir d’autres yeux.»

Marcel Proust

 

L’ensemble des itinéraires sont disponibles sur l’application WIKILOC.

 

 

Robots tondeuses, danger pour les hérissons

 

Le hérisson, habitué de nos jardins et allié bien connu de notre potager doit faire face à bien des dangers. En plus des pesticides et du trafic routier, il doit désormais affronter nos robots tondeuses.

 

Actifs entre la fin de la journée et l’aube, de nombreux hérissons sont victimes d’accidents avec des robots tondeuses programmés pour tondre durant la nuit.

En effet, si son armure d’environ 5000 piquants est plutôt efficace contre les prédateurs naturels, elle ne permet pas à ce petit mammifère de faire face à ce nouveau danger. Les blessures sont souvent très graves et, avec une partie de la tête ou des membres amputés, les chances de survie des victimes sont quasi nulles.

En quelques semaines, les CREAVES (Centres de Revalidation des Espèces Animales Vivant à l’Etat Sauvage) ont déjà accueilli plusieurs centaines de hérissons très gravement blessés dont la plupart ne survivent pas, tandis que bien d’autres meurent sans être détectés. Il est donc urgent d’agir pour limiter cette véritable hécatombe !

A cette fin, il faut absolument éviter d’utiliser ces appareils durant la nuit et ne les faire tourner qu’entre 2h après le lever du soleil et maximum 2 à 3h avant le coucher du soleil.

 

Voici quelques conseils utiles :

 

  1. Tondeuses automatiques : Le plus gros problème actuel pour les hérissons concerne les tondeuses de jardin et en particulier les tondeuses-robots lorsqu’elles fonctionnent la nuit ou à l’aube. Il est préférable de les faire tourner entre 10 et 17 heures. Les hérissons sont trop petits pour que les tondeuses les détectent et s’ils voient ou entendent la tondeuse, ils se mettent en boule et la tondeuse les broie de la même manière qu’elle coupe l’herbe ;
  2. Piscine : Si vous avez une piscine ou une mare dans votre jardin, pensez à installer une planche sur le côté pour qu’un hérisson tombé puisse remonter facilement ;
  3. Anti-limaces : Evitez autant que possible de disperser des insecticides et tue-limaces. Les hérissons mangent ces insectes et vous pourriez les empoisonner ;
  4. Clôtures : Dans la mesure du possible, laissez quelques passages d’au moins 12 cm dans le bas de vos clôtures afin qu’ils ne s’y coincent pas.

 

Nous ajoutons que si vous trouvez un hérisson en plein jour, c’est qu’il est en danger. Mettez-le à l’abri des mouches (en le couvrant d’un essuie, dans une caisse) et contactez un centre de revalidation pour animaux sauvages.

www.herissons.be/

www.sosherisson.be/1er-gestes/

http://lesanctuaired

 

En savoir plus …

Ces petits animaux vivent la nuit, se déplacent beaucoup, sont rapides et discrets mais également de précieux auxiliaires du jardinier puisqu’ils mangent insectes et limaces destructeurs de votre potager.

Emblème de la biodiversité, ils sont menacés par les activités humaines. Leur espérance de vie moyenne est actuellement de 2 ans alors qu’elle devrait être de 10 ans.

Ils sont menacés et pourraient même disparaître de nos jardins d’ici 2025.

 

Vous trouverez, sur les sites d’Adalia et de Natagora, de nombreux conseils pour favoriser la présence du hérisson dans nos jardins et protéger son existence.

 

Sources infos : www.facebook.com/notes/commune-des-bons-villers et www.wallonie.be/fr/actualites/les-robots-tondeuses-un-nouveau-danger-pour-les-herissons

Soutenir les pollinisateurs sauvages !

Source photo : www.flickr.com

 

Un rapport publié en 2016* a remis sur le devant de la scène la menace qui plane sur la diversité des pollinisateurs. D’importants reculs de la biodiversité ont ainsi été observés en Europe au cours des dernières décennies, tant au niveau de l’abondance qu’au niveau de la diversité des espèces. Les abeilles sont particulièrement concernées, mais d’autres groupes de pollinisateurs comme les papillons sont fortement affectés par la dégradation et la fragmentation de leurs habitats.

 

Dans ce contexte, sachant que les jardins et autres espaces verts publics peuvent jouer un rôle de relais de biodiversité, il est important d’agir de manière efficace en faveur des pollinisateurs en recréant ou en entretenant à l’échelle locale les éléments dont ils ont besoin pour boucler leur cycle de vie (plantes nourricières, matériaux de construction de leur nid, sites de nidification).

 

Le succès de l’aménagement de notre environnement en faveur des abeilles sauvages va essentiellement dépendre de deux facteurs totalement indissociables :

  • le gîte (disponibilité de substrats de nidification et de construction de nids) et
  • le couvert (disponibilité des ressources alimentaires, c’est-à-dire des plantes à fleurs).

 

Que puis-je faire pour aider les pollinisateurs chez moi ?

De nombreuses actions sont facilement réalisables chez soi pour favoriser les pollinisateurs :

  • Pensez à privilégier les espèces indigènes mellifères et nectarifères,
  • Planter des arbres (pommier, tilleul, érable, saule…) ou arbustes (cornouiller, aubépine, prunellier, noisetier…),
  • Planter et conserver vos haies,
  • Créer des vergers,
  • Eviter de « nettoyer d’un coup » votre jardin en préservant une zone non fauchée,
  • Installer un hôtel à insectes …

 

Vous trouverez d’autres bonnes idées à appliquer chez vous sont également sur : https://reseaunature.natagora.be/index.php?id=4477

 

Et au niveau communal ?

En 2011, la Commune de Pont-à-Celles a signé la charte du Plan Maya. Ce plan d’action consiste à contribuer à l’augmentation des ressources alimentaires des abeilles, à effectuer des aménagements en faveur des abeilles (fauchage tardif, gestion différenciée…), à sensibiliser la population à l’importance de sauvegarder les pollinisateurs… Ainsi, la Commune de Pont-à-Celles a instauré le fauchage tardif et applique une gestion différenciée des espaces verts. De plus, elle organise, en collaboration avec le Plan Communal de Développement de la Nature (PCDN), diverses actions de sensibilisation.

 

 

* IPBES, Intergovernmental Platform on Biodiversity and Ecosystem Services (IPBES) on Pollinators, Pollination and Food Production par Potts SG et al. (2016). Voir http://www.ipbes.net/sites/default/files/downloads/pdf/spm_deliverable_3a_pollination_20170222.pdf

 

 

Sources :

http://environnement.wallonie.be/publi/fleurissement-vf.pdf

 

Plan Maya – Qui sont les pollinisateurs sauvages ?

Crédit photo : N. Vereecken et P. Colomb

 

Lorsque l’on aborde le sujet de la pollinisation des plantes à fleurs, la première espèce qui vient à l’esprit est l’abeille domestique, Apis mellifera. Cependant, d’autres insectes sauvages jouent également un rôle primordial dans la pollinisation des plantes à fleurs. Dans nos régions, les principaux groupes de pollinisateurs sont les diptères, les coléoptères, les lépidoptères et les hyménoptères.

 

  • Les Diptères

Les diptères ou « mouches sont particulièrement actifs sur et à proximité des fleurs. On les associe parfois, à tort, à des nuisances ou à des environnements pollués. Pourtant, ces insectes jouent un rôle indéniable dans le contrôle des ravageurs de nos cultures et de nos jardins. Leur contribution précise dans la pollinisation est cependant encore mal cernée. Parmi les diptères, les syrphes, dont l’allure générale rappelle celle de bourdons ou d’abeilles, constituent un groupe extrêmement diversifié en Belgique avec près de 340 espèces. Ils sont considérés comme de très bons pollinisateurs… de quoi motiver leur accueil dans les espaces verts et les jardins !

 

  • Les Coléoptères

Les coléoptères ou « scarabées » sont communs sur les fleurs dont ils consomment le pollen. Certains coléoptères, comme les cétoines ou les trichies, peuvent, en raison des poils présents sur certaines parties de leur corps, s’avérer être des pollinisateurs efficaces pour diverses plantes.

 

  • Les Lépidoptères

Les lépidoptères ou « papillons » se nourrissent du nectar prélevé à l’aide de leur longue langue, ce qui contraint quelque peu leurs choix alimentaires. Ils visitent principalement les plantes à corolle profonde et très nectarifères.

 

  • Les Hyménoptères

Ce sont essentiellement les guêpes, fourmis, abeilles et bourdons. Le rôle des abeilles et des bourdons dans la pollinisation est bien plus significatif. L’abeille mellifère ou domestique (Apis mellifera) est bien connue de tous, notamment en raison des différents produits dérivés de la ruche (miel, propolis, pollen, etc.). Pourtant, environ 400 autres espèces d’abeilles répertoriées en Belgique jouent un rôle tout aussi essentiel que celui de l’abeille mellifère en matière de pollinisation. Cette biodiversité fonctionnelle rend une multitude de services à nos écosystèmes et améliore indéniablement notre quotidien, du paysage à l’assiette. Parmi ces abeilles, outre l’abeille mellifère, on distingue deux grands groupes d’espèces facilement et rapidement différenciables par tous :

– les bourdons (abeilles du genre Bombus), espèces le plus souvent de grande taille, très velues, capables de parcourir de grandes distances dans nos paysages. Il en existe une vingtaine d’espèces en Belgique, toutes sociales et présentes sur une très large gamme de fleurs sauvages et cultivées.

– les abeilles sauvages solitaires et sociales qui appartiennent à six familles différentes, dont la taille, la couleur, la forme et le comportement sont très variables d’une espèce à l’autre et dont le degré de spécialisation écologique varie d’un extrême à l’autre.

 

Les pollinisateurs sont d’une importance capitale pour la reproduction des plantes à fleurs sauvages et cultivées. Ils assurent inlassablement le transfert de pollen d’une fleur à l’autre, étape indispensable à la reproduction sexuée des plantes à fleurs. Chez nous, environ 75 % des plantes à fleurs sauvages et 84 % des espèces cultivées dépendent des insectes pour leur reproduction. La conservation des pollinisateurs est essentielle pour le maintien de notre flore indigène et de la santé de nos écosystèmes, tant ruraux qu’urbains. Elle joue également un rôle déterminant dans notre alimentation puisque les produits issus de l’agriculture en dépendent soit directement (fruits), soit indirectement (semences). Ce sont les raisons pour lesquelles la commune de Pont-à-Celles est signataire du Plan MAYA initié par la Wallonie.

 

 

Sources :

http://sapoll.eu/sapoll/qui-sont-les-pollinisateurs-sauvages/

http://environnement.wallonie.be/publi/fleurissement-vf.pdf

 

 

 

 

 

Défi Zéro déchet de l’été

 

Avez-vous changé certaines de vos habitudes durant le confinement ? Avez-vous pris le temps de réaliser certaines choses vous-même avec les moyens du bord quand vous étiez bloqué.e à la maison ?

 

Pour vous aider à aller plus loin et changer certaines habitudes de manière pérenne en faveur de l’environnement, voici le défi que nous vous proposons de relever pour cet été :

 

Remplacer minimum 2 objets de votre quotidien jetables par une alternative réutilisable.

Les possibilités sont multiples. Voici quelques exemples que vous pouvez soit vous procurer dans un magasin de produits en vrac ou réaliser vous-même en suivant les nombreux tutoriels qui existent sur internet :

  • des lingettes,
  • des carrés démaquillants,
  • des serviettes et mouchoirs en tissu,
  • un cure oreille,
  • des piles rechargeables,
  • une gourde,
  • des furoshikis (emballages cadeau en tissu),
  • des bocaux en verre,
  • des pailles en inox,
  • des protections féminines lavables,
  • un rasoir réutilisable,
  • des sacs de congélation lavables,
  • des bees wraps (tissus enduits de cire d’abeille pour couvrir vos plats ou emballer vos pique-niques),

 

Même si certains de ces produits peuvent paraître un peu cher à l’achat, il s’agit d’investissements qui seront vite rentabilisés sur le long terme.

 

Pour plus d’idées et d’information concernant ces alternatives voici quelques conseils de Bruxelles environnement :

https://environnement.brussels/thematiques/zero-dechet/conseils/eviter-les-dechets/je-choisis-des-objets-reutilisables

 

Partagez vos bons plans autour de vous, défiez vos proches et n’hésitez pas à nous envoyer vos témoignages à environement@pontacelles.be !

 

Bon défi à tous !

Le frelon asiatique arrive chez nous

 

Le frelon asiatique est un insecte invasif de la famille des guêpes originaire d’Extrême-Orient. Introduit accidentellement en France en 2004, il a atteint le territoire belge en 2016.

 

Détecter sa présence

 

Toute observation (de nids, ou d’individus) est utile, d’une part pour permettre de repérer et de neutraliser rapidement les nids (si possible avant la dispersion des jeunes fondatrices) et pour suivre l’invasion et la cartographier. Actuellement, le plus important est de détecter sa présence.

 

Comment reconnaître un frelon asiatique ?

 

Il est un peu plus petit que le frelon européen, mais plus gros, plus trapu qu’une guêpe ordinaire. Le frelon asiatique est reconnaissable à son thorax très sombre, très noir et à ses pattes de couleur jaune.

Son nid est généralement de grande taille (jusqu’à 80 cm de diamètre), de forme sphérique avec une petite ouverture latérale située à mi-hauteur. Il est souvent construit dans un arbre à plus de 10 m de haut.

Bon à savoir ! Le nid du frelon européen est plus allongé et doté d’une large ouverture basale. Sa taille est plus modeste. Il est souvent construit dans un hangar, un grenier ou un arbre creux.

 

Est-il dangereux ?

 

On le dit peu agressif envers l’homme. Son venin serait également moins douloureux que celui des frelons européens et ne serait pas plus dangereux qu’une piqure de guêpe.

L’approche volontaire ou accidentelle d’un nid de frelon asiatique est en revanche une action dangereuse ! Elle peut déclencher l’attaque collective de la colonie et s’accompagner de piqûres multiples sur le corps et de la projection de venin et de liquides acides dans le visage pouvant nécessiter une hospitalisation d’urgence.

Une personne sur cinquante est allergique au venin de guêpe ou d’abeille. En cas d’allergie, toute piqûre provoque de l’urticaire, des vomissements, des vertiges et des difficultés respiratoires. La piqûre de frelon provoque des symptomes analogues. Dans ce cas spécifique, un médecin devra être contacté après toute piqûre. Plus d’information auprès du Centre Antipoisons (070/245 245)

 

Le frelon asiatique est un prédateur redoutable pour les abeilles !

 

L’insecte ne pose pas de véritable problème de santé publique, mais représente une menace pour notre biodiversité. S’il s’attaque à divers insectes dont les guêpes, les papillons, les chenilles, ou même les araignées, il est surtout un vrai danger pour nos abeilles dont il décime les populations en les capturant directement à l’entrée de la ruche, ne leur laissant ainsi aucune chance.

 

Des frelons asiatiques dans votre jardin ?

 

Ne détruisez pas vous-même les nids de frelons asiatiques ! Cette intervention est dangereuse pour vous et pour votre voisinage.

Si vous détectez un frelon asiatique ou un nid, prenez des photos, localisez-le et signalez au plus vite sa présence : formulaire d’observation disponible sur le portail Biodiversité de la Wallonie.

 

 

Plus d’informations ?

  • La Cellule interdépartementale sur les Espèces invasives pour la coordination générale des opérations,
  • La Cellule permanente Environnement-Santé pour les risques spécifiques en matière de santé publique,
  • Le Centre wallon de Recherches agronomiques pour la destruction des nids de frelons asiatiques,
  • Le CARI pour obtenir des informations sur la protection des ruchers.

 

Sources :

La chenille processionnaire du chêne arrive en Wallonie !

Source : www.adalia.be

 

Bien que cette chenille soit largement répandue en Europe, la Wallonie était toutefois relativement épargnée jusqu’en 2018. Ces deux dernières années, la chenille a été détectée de manière localisée dans toutes les provinces wallonnes à l’exception de la province du Hainaut. L’heure est à la vigilance ! Nous comptons sur vous pour nous en informer si vous en observez.

 

Outre les dégâts qu’elle engendre sur les arbres (défoliation), la chenille processionnaire du chêne représente un risque important pour notre santé et celle de nos animaux. En effet, chaque chenille est munie de milliers de minuscules poils urticants facilement dispersés par le vent pouvant causer de fortes réactions allergiques.

 

Les poils apparaissent sur les chenilles aux alentours de la mi-mai et jusqu’à la fin du mois de juin. Les poils restent présents, même après le départ des chenilles, car les nids restent également présents. Après des années, ces nids peuvent encore poser des problèmes.

 

Source : www.adalia.be

 

Comment la reconnaître ?

La chenille processionnaire n’est pas encore très répandue sur le territoire wallon. Il est important de bien l’identifier avant de lancer une alerte. Cette identification peut se faire via les trois caractéristiques suivantes :

 

  • Tout d’abord, comme son nom l’indique, cette espèce de chenille se trouve exclusivement sur les chênes. Le premier réflexe est donc de vérifier que l’arbre hôte est bien un chêne.
  • Ensuite, comme son nom l’indique une nouvelle fois, cette chenille adopte un mode de déplacement très particulier. Les chenilles se déplacent en groupe, plus précisément, en une file indienne très serrée. Nous vous invitons à observer si elles se déplacent accolées les unes aux autres.
  • Les chenilles s’abritent dans un nid accroché au tronc ou aux branches charpentières.

 

Si au moins deux de ces caractéristiques sont rencontrées, il est probable que vous soyez confrontés à la chenille processionnaire du chêne. Une fois les critères d’identification vérifiés, contactez-nous.

 

Si vous souhaitez plus d’informations, en voici : la chenille possède un corps caractéristique. La tête est brune ou noire. Le corps possède des flancs blancs avec de longs poils argentés. Chaque segment du corps possède sur sa face dorsale une plaque brunâtre.

 

Les poils urticants ne sont pas les grands poils visibles sur la chenille. Ce sont des poils  microscopiques que les chenilles expulsent de poches abdominales lorsqu’elles se sentent menacées. Les poils de la chenille processionnaire provoquent une réaction urticante ou de l’urticaire, une éruption cutanée douloureuse avec de fortes démangeaisons.

 

Si on en voit ?

En cas de découverte d’un nid de chenilles processionnaires, il faut éviter de toucher tant les chenilles, que le nid en lui-même. N’essayez en aucun cas d’éliminer vous-même les chenilles processionnaires ! La lutte contre les processionnaires est une affaire de professionnels (prestataires spécialisés). Les poils urticants des chenilles possèdent un très fort pouvoir allergène. L’utilisation des insecticides ou des nettoyeurs haute pression peuvent éparpiller ces poils et poser des problèmes pendant plusieurs années.

 

Les conséquences et que faire en cas de contact

En cas de symptômes, nous vous recommandons de vous rendre chez votre médecin traitant ou de faire appel aux services d’urgences (112).

Les personnes qui, en plus des signes locaux, présentent des symptômes généraux tels que malaise, vertiges, vomissements, doivent être dirigées vers un hôpital.

 

  • Contact avec la peau

Symptômes : Apparition dans les huit heures d’une éruption douloureuse avec de sévères démangeaisons. La réaction se fait sur les parties découvertes de la peau mais aussi sur d’autres parties du corps. Les poils urticants se dispersent aisément par la sueur, le grattage et le frottement ou par l’intermédiaire des vêtements.

Comment réagir ? Retirez vos vêtements à l’aide de gants, lavez les à haute température et faites les sécher dans un sèche-linge.  Rincez-vous abondamment à l’eau savonneuse et consultez un médecin en cas de forte éruption cutanée. Les antihistaminiques peuvent soulager les démangeaisons.

 

  • Contact avec les yeux

Symptômes : Développement après 1 à 4 heures d’une conjonctivite (yeux rouges, douloureux et larmoyants). Quand un poil urticant s’enfonce profondément dans les tissus oculaires, apparaissent des réactions inflammatoires sévères avec, dans de rares cas, évolution vers la cécité.

Comment réagir ? Consultez d’urgence un ophtalmologue. Les yeux doivent être rincés après application d’une solution anesthésique locale.

 

  • Contact par inhalation

Symptômes : Les poils urticants irritent les voies respiratoires. Cette irritation se manifeste par des éternuements, des maux de gorge, des difficultés à déglutir et éventuellement des difficultés respiratoires dues à un bronchospasme (rétrécissement des bronches comme dans l’asthme).

Comment réagir ? Consultez d’urgence un médecin.

 

  • Contact par ingestion

Symptômes : Il se produit une inflammation des muqueuses de la bouche et des intestins qui s’accompagne de symptômes tels que de l’hypersalivation, des vomissements et des douleurs abdominales.

Comment réagir ? Buvez de l’eau afin de diluer la quantité de poils ingérée et consultez d’urgence un médecin.

Une personne qui a des contacts répétés avec la chenille processionnaire présente des réactions qui s’aggravent à chaque nouveau contact. Dans les cas sévères, il peut y avoir un choc anaphylactique mettant la vie en danger (urticaire, transpiration, œdème dans la bouche et la gorge, difficultés respiratoires, hypotension et perte de connaissance).

Les animaux de compagnie et le bétail sont également vulnérables par contact, voire ingestion.

 

Conclusion

Il ne faut pas paniquer, l’heure est à la surveillance. Si vous repérez des chenilles processionnaires du chêne ou un nid : n’hésitez pas à nous prévenir : environnement@pontacelles.be ou 071/84.90.62 ou .63

 

Si vous avez été en contact direct avec la chenille, contactez d’abord votre médecin / les secours (112) avant de nous envoyer un mail de signalement.

 

 

Pour plus d’informations : http://chenille-processionnaire.wallonie.be/

 

 

 

Rue Case du Bois (Pont-à-Celles) – Avis d’annonce de projet

 

Le collège communal fait savoir qu’en vertu du Décret relatif à la gestion et à l’assainissement des sols, le Service public de Wallonie – Direction de l’Assainissement des Sols est saisi d’une demande de projet d’assainissement.

 

Cette demande est introduite par M. et Mme VAN RANST – rue Case du Bois, 23 à 6230 PONT-A-CELLES.

 

Le terrain concerné est situé : rue Case du Bois, 23 à 6230 PONT-A-CELLES et est cadastré : 01 B 193 M et 01 B 193 L.

 

Le projet consiste en l’assainissement d’environ 98 m² dans le sol et 62 m² dans l’eau souterraine suite à une pollution générée par le débordement d’une citerne enterrée de mazout de chauffage de 2.800 litres.

 

Le dossier peut être consulté du lundi au vendredi de 8h30 à 11h45 et les lundis, mercredis et vendredis de 13h30 à 16h à l’adresse suivante : Service Cadre de vie – 22, place communale à 6230 PONT-A-CELLES.

 

Des explications sur le projet peuvent être obtenues auprès de Mme RENIERS ou de Mme CASAGRANDE au 071/84.90.62 ou 63 ou par mail : environnement@pontacelles.be dont le bureau se trouve au service Cadre de vie – 22, place communale à 6230 PONT-A-CELLES.

 

Les réclamations et observations écrites sont à envoyer du 15/06/2020 au 29/06/2020 à l’attention du collège communal :

– par courrier ordinaire à l’adresse suivante : 22, place communale à 6230 PONT-A-CELLES,

– par courrier électronique à l’adresse suivante : environnement@pontacelles.be

A Pont-à-Celles, le 04/06/2020.

Projets de « plan d’exploitation des éoliennes » et de « plan relatif à l’acoustique des éoliennes »

 

Procédure d’évaluation environnementale des plans et programmes – Suivi de l’organisation de l’enquête publique et consultation du Collège communal – Prolongation du délai de suspension de l’enquête publique à la suite des mesures liées à la gestion du Covid-19

 

Courrier de Monsieur Brieuc QUEVY, Directeur Général
CONTACT
Département de l’Eau et de l’Environnement
Direction de la Prévention des pollutions
Avenue Prince de Liège, 15
B – 5100 JAMBES
VOS GESTIONNAIRES
plan-exploitation-eoliennes@spw.wallonie.be

 

 

1. CONTEXTE

Afin de permettre à la Wallonie de continuer à réagir à la pandémie de Covid-19, le Gouvernement wallon a décidé, comme cela lui était rendu possible, d’adopter, en date du 18 avril 2020, un second arrêté de pouvoirs spéciaux visant la prorogation de la suspension temporaire des délais de rigueur et de recours fixés dans l’ensemble de la législation et réglementation wallonnes ou adoptés en vertu de celle-ci.
Cet arrêté de pouvoir spéciaux prévoit que le délai de suspension est prorogé d’une nouvelle période prenant cours le 17 avril 2020 et s’achevant le 30 avril 2020 inclus.

En définitive, le délai de suspension temporaire actuel des délais de rigueur et de recours est donc de 44 jours (18 mars 2020 – 30 avril 2020).
Comme ce fut le cas pour le précédent arrêté de pouvoirs spéciaux, une approche similaire est adoptée pour ce qui concerne les enquêtes publiques.

2. ENQUETE PUBLIQUE « EOLIENNES »

Mon Administration vous informe que la suspension du délai relatif à l’enquête publique « éoliennes » (initialement organisée du 17 février – 2 avril 2020) est prorogé.
Tout comme ce fut le cas pour le délai de suspension initiale, cette prorogation du délai de suspension doit être perçue comme un allongement, une prolongation, des délais d’enquête publique. Cela veut donc dire que durant la période de suspension, les citoyens de vos Communes ont toujours la possibilité de formuler leurs remarques sur les deux projets de plan selon les modalités en vigueur depuis le début de la consultation, à savoir :

  • par voie dématérialisée, via le questionnaire mis à disposition du public sur le site internet dédié (http://environnement.wallonie.be/plan-exploitation-eoliennes) ; ou,
  • par voie papier. A ce sujet, nous vous rappelons que les citoyens ont la possibilité d’imprimer et compléter la version PDF du questionnaire mis à disposition sur le site internet ; ils peuvent également exprimer leurs avis sur papier libre.
    Dans ce cas, les documents doivent être envoyés à leur Administration communale par voie postale ou être déposés, à l’issue de la période de confinement, en mains propres au conseiller environnement ou la personne désignée pour assurer le suivi de l’enquête publique.

Une mise à jour du site Internet est en cours afin d’attirer l’attention de la population sur le sujet.
Pour autant que de besoin, mon Administration tient à vous rappeler que l’utilisation du questionnaire (version dématérialisée ou papier) est recommandée, mais non-contraignante. En effet, il s’agit d’un outil destiné à aider le citoyen dans sa participation à l’enquête. Un avis peut être remis sous forme libre, qu’il s’agisse d’un écrit sous format papier, ou électronique (mail).
En matière de calcul des délais (délai de suspension initial + prorogation), la reprise des délais est fixée au 1er mai 2020 (18 mars + 44 jours). C’est donc à cette date, et si la suspension n’est pas à nouveau prorogée par le Gouvernement wallon, que la durée restante de l’enquête à la date de sa suspension (18 mars – 2 avril) devra être prestée.

De façon concrète, cela signifie que l’enquête publique prendra fin au plus tôt (sous réserve d’une nouvelle décision du Gouvernement wallon sur le sujet), pour les citoyens, le lundi 18 mai 2020 (normalement, le délai tombe le samedi 16 mai mais en vertu de l’article D.29-13, §1er, du Livre Ier du Code de l’Environnement, si le dernier jour de l’enquête est un samedi ou un dimanche l’enquête se prolonge jusqu’au premier jour ouvrable qui suit).
Mon Administration vous invite à informer les habitants de votre Commune sur la nouvelle durée de prolongation de cette enquête via vos canaux de communication et à adapter l’affiche réglementaire en conséquence (ex. apposer une note sur l’affiche indiquant la suspension des délais et son effet sur la mesure de publicité par la prolongation de l’enquête).

3. OBSERVATIONS/QUESTIONNAIRES PAPIERS

Comme annoncé dans mon courrier du 1er avril, mon Administration vous invite, également, à lui transmettre les observations/questionnaires papiers remis par les habitants de vos Communes à l’Administration communale (donc sans passer par le site internet dédié à l’enquête) par l’intermédiaire de vos conseillers environnement (ou, à défaut, de la personne en charge d’assurer le suivi de la présente enquête) :
• par courriel : plan-exploitation-eoliennes@spw.wallonie.be
• par la poste (Service public de Wallonie Agriculture, Ressources naturelles, Environnement – Département de l’Eau et de l’Environnement – Direction de la Prévention des pollutions – Avenue Prince de Liège 15 – 5100 JAMBES)

4. AVIS DES COMMUNES ET INSTANCES SOLLICITEES PAR LE GOUVERNEMENT WALLON

Enfin, il revient encore à mon Administration de vous indiquer que la prorogation du délai de suspension temporaire décidée par le Gouvernement wallon présente également un impact sur le délai dont les Communes disposent pour remettre l’avis communal.
Les Communes et les instances sollicitées peuvent remettre leur avis sur les deux projets de plans d’ici le 1er juin 2020 au plus tard (normalement, le délai tombe le samedi 30 mai mais en vertu de l’article D.29-13, §1er, du Livre Ier du Code de l’Environnement, si le dernier jour de l’enquête est un samedi ou un dimanche l’enquête se prolonge jusqu’au premier jour ouvrable qui suit). Cet avis peut toutefois, si vous en avez le souhait et la possibilité, être remis sans attendre le fin délai ainsi prolongé.
Il va de soi que si la durée de suspension venait à être, à nouveau, prorogée, mon Administration ne manquera pas de vous en avertir.
Mes services se tiennent à votre disposition pour tout complément d’information. L’adresse mail plan-exploitation-eoliennes@spw.wallonie.be reste la voie privilégiée. Un suivi est assuré.

Comment lutter efficacement contre les rats ?

 

Attention

La dératisation des 30,31/03 et 01/04/2020 sera bien effectuée (ruisseau, avaloir…) mais en raison des circonstances exceptionnelles liées au COVID-19, le préposé déposera exclusivement le raticide dans la boîte aux lettres (si celle-ci est sécurisée) des personnes inscrites préalablement et ce, afin d’éviter le contact avec les citoyens.

 

 

La première méthode efficace pour lutter contre les nuisibles est la prévention.

Les rats ont besoin d’un point d’eau, de nourriture et d’une cachette pour s’installer chez vous, voici donc quelques conseils afin d’éviter d’attirer les rongeurs indésirables :

  • Evitez de laisser traîner de la nourriture la nuit à des endroits accessibles même si vous nourrissez des animaux en liberté (poules, canards etc).
  • Débarrassez la nourriture de vos animaux domestiques tous les soirs.
  • Déposez vos déchets dans des poubelles avec un couvercle, les sacs en plastique étant faciles à transpercer avec leurs dents.
  • Veillez à ne pas mettre les restes de viande dans le compost et à bien y enfouir les restes de fruits et de légumes.
  • Evitez de leur offrir des abris : tas de bois, silos, tas de fumier, etc.
  • Colmatez les crevasses, les fissures et les conduits avec des grilles.

Avant d’employer un raticide, la technique mécanique (le placement de trappes ou de pièges) doit toujours être envisagée.

 

Si toutefois, le recours aux produits chimiques s’avère nécessaire, ceux-ci doivent être manipulés avec prudence.

Voici quelques conseils :

  • Le port de gants est fortement conseillé lors de l’utilisation du produit ainsi que lors de l’élimination des appâts et des cadavres.
  • Placez le produit hors de portée des enfants et des animaux domestiques.
  • Evitez tout contact avec les denrées alimentaires.
  • Ne fumez pas, ne buvez pas et ne mangez pas lors de l’utilisation de raticides, de même lors de l’élimination des appâts et des cadavres.
  • Respectez la dose d’application et la distance d’espacement des points d’appâts.
  • Placez les appâts à proximité de l’endroit où l’activité des rongeurs a été observée.
  • Ne placez pas les appâts à proximité des systèmes d’évacuation des eaux et des eaux de surface afin d’éviter la contamination des eaux.
  • Le port de gants est fortement conseillé lors de l’élimination des appâts et des cadavres.
  • Lavez-vous les mains après utilisation du produit.
  • En cas d’intoxication, contactez le centre antipoisons au 070/245.245.

 

Différents produits de lutte contre les nuisibles sont disponibles dans les commerces spécialisés. En cas d’infestation, vous pouvez faire appel à des sociétés privées qui se chargent d’effectuer une dératisation à votre domicile.

 

La Commune, quant à elle, organise 2 campagnes de dératisation par an (au printemps et en automne). Durant ces campagnes, les égouts publics, les berges des cours d’eau et autres biens communaux sont traités ainsi que les biens privés sur inscription préalable. Lors du passage du technicien à votre domicile, celui-ci pourra vous conseiller quant à la prévention et la pose d’appât (une présence est dès lors indispensable). Des sachets de 100 g de raticide renfermant un anticoagulant (le Difénacoum) sont disponibles gratuitement à l’accueil de l’Administration. Cette distribution vise un traitement ponctuel, c’est pourquoi, elle est limitée.

 

Quelques conseils pratiques pour une utilisation efficace du raticide :

  • Les rongeurs ne meurent pas directement mais après plusieurs jours.
  • Identifiez le type de nuisibles et respectez le dosage:
  • Pour une lutte efficace contre les souris : 25/30g par station d’appât. A vérifier tous les 2 ou 3 jours au début du traitement puis une fois par semaine.
  • Pour une lutte efficace contre les rats : 100 g par station d’appât. A vérifier tous les 5 à 7 jours au début de traitement puis une fois par semaine.
  • Placez le raticide sur une coupelle, à l’abri de l’humidité et de la pluie. Laisser le sachet fermé au besoin.
  • Retirez les cadavres de rongeurs pendant et à la fin du traitement.
  • Ramassez les appâts non consommés.

 

N’hésitez pas à prendre contact avec le service Cadre de vie (Environnement) si vous avez besoin d’un conseil supplémentaire.

La prochaine campagne de dératisation aura lieu les 30, 31/03 et 01/04/2020.

Veuillez-vous inscrire préalablement auprès du Service Cadre de vie (Environnement) au 071/84.90.63/62 ou via environnement@pontacelles.be.